Les objets et collections

Le presbytère de Rectory Hill a miraculeusement préservé jusqu'à aujourd'hui divers objets et archives ayant appartenu à M. Dickson et sa famille.  Il s'agit d'objets domestiques témoignant de la vie d'une famille rurale vers la fin du XIXe et le début du XXe siècle, mais également des documents écrits et imprimés (lettres, magazines, catalogues), ainsi que des photos, des meubles, des vêtements, les voitures à cheval du révérend, etc...
Voici un aperçu de ces objets tels que nous les avons disposés dans les bâtiments et dans le presbytère ou ils furent retrouvés.










Comme vous le voyez, il s'agit d'un assortiment d'objets hétéroclites. Mais lorsque j'ai acheté le presbytère en 1999, je n'avais pas la moindre idée de tout ce qu'il pouvait contenir. J'ai bien remarqué lors de la visite que les bâtiments étaient remplis d"objets, de meubles et de boîtes. Tellement en fait qu'il était difficile d'y circuler. Et croyez-moi, ces annexes sont immenses. Elles font une fois et demi la dimension de la maison, qui elle comprend 12 pièces. 
La visite de cette maison fut en soi une expérience unique. Elle est grande et remplie de pièces, de détours et de recoins. Les premières visites nous dépayses complètement. Puis lorsqu'on pénètre dans les annexes, qui sont accessibles de la maison, que ce soit du rez-de-chaussée ou de l'étage, l'immensité de l'espace nous donne le vertige. Elles font trois étages, plus une mezzanine, ainsi qu'une passerelle qui mène à une section tout en haut sous les combles. Une fois la visite de tout cela terminée, le vendeur m'a amenée visiter l'église St-Stephens de l'autre côté de la rue, l'autre bâtiment faisant partie de la vente. La visite complète de la maison et de l'église dure au minimum 2 heures. 
C'est pourquoi ce n'est qu'une fois devenu propriétaire et installée dans ma nouvelle demeure que j'ai pris le temps de regarder attentivement ce qui s'y trouvait et que j'ai découvert tous ces trésors. Je ne pourrais vous décrire les émotions que j'ai vécu durant ce premier été lorsque j'ai ouvert chaque boîte, chaque coffre, et que j'ai pris le temps de regarder tous les objets qui s'y trouvaient. Bien que je sois d'ordinaire plutôt cartésienne et réaliste, il y avait à ce moment quelque chose de presque surnaturel qui flottait dans l'air. Je fouillait dans les effets personnels d'une famille, et bien que ceux-ci soient tous décédés depuis plusieurs années, c'était comme si ils étaient présents lorsque plongeait les yeux dans leurs objets. À chaque fois que j'ouvrais les grandes portes coulissantes des annexes pour laisser entrer la lumière du jour afin de voir les objets et lire les documents, immanquablement, un grand vent se levait et entrait dans les bâtiments et tourbillonnait tout autour. C'était un vent plus intense et soutenu qu'à l'habitude, du genre qui fait voler les casquettes et les chapeaux, ou retourner les parapluies. Tout cela était très étrange, mais tellement excitant. 


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